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Votation du 27 novembre: les Suisses diraient oui à la sortie du nucléaire

Selon un sondage Tamedia, les Suisses diraient oui à 55% à l'initiative des Verts "pour la sortie programmée de l'énergie nucléaire". La crainte d'une défaillance est l'argument qui revient le plus.

21 oct. 2016, 07:16
Parmi les Suisses qui soutiennent l'initiative, 48% accepteraient clairement le texte, tandis que 7% mettraient "plutôt un oui" dans l'urne.

L'initiative des Verts "pour la sortie programmée de l’énergie nucléaire", en votation le 27 novembre, est pour l'instant gagnante. Selon un premier sondage Tamedia, les citoyens seraient 55% à l'approuver. La peur d'une défaillance est la principale raison invoquée.

Parmi les Suisses qui soutiennent l'initiative, 48% accepteraient clairement le texte, tandis que 7% mettraient "plutôt un oui" dans l'urne, révèle vendredi le sondage effectué par Tamedia.

La crainte d'une défaillance est l'argument le plus cité en faveur d'un abandon du nucléaire (43%). La question, toujours ouverte, de l'élimination des déchets radioactifs préoccupe quant à elle 23% de ceux qui approuveraient le texte.

Si la durée de vie des centrales n'est pas limitée, 22% des personnes favorables à l'initiative estiment qu'une sortie du nucléaire n'aura pas lieu avant des décennies, et 5% invoquent une exploitation à perte.

Camp des opposants

Dans le camp du "non", 37% des sondés la rejetteraient nettement et 6% diraient "plutôt non". Parmi ces opposants, un tiers considère que l'énergie nucléaire est respectueuse de l'environnement: un abandon prématuré de l'atome pousserait la Suisse à importer du courant provenant du charbon. Pour un autre tiers (31%), l'initiative menace l'approvisionnement en courant électrique sur le sol suisse.

Un cinquième des opposants (19%) pense qu'il est absurde de fixer une limite à l'exploitation des centrales, car elle doit dépendre de leur état. Enfin, 6% de ceux qui refusent le texte estiment que les centrales sont sûres (les exploitants étant contraints de les équiper en conséquence) et 5% invoquent une facture salée pour le contribuable en cas de débranchement précipité.

D'après ce sondage mené en ligne les 17 et 18 octobre, 2% des personnes interrogées sont encore indécises. Les résultats se basent sur 19'793 réponses pondérées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de +/- 1,1%.

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