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Yémen: l'otage suisse lance un nouvel appel à l'aide

La Suissesse enlevée au Yémen a réitéré son appel à l'aide lancé au Conseil fédéral.

12 août 2012, 15:25
La Suissesse a été enlevée à mi-mars par des hommes armés dans sa maison de Hodeïda, sur le littoral de la mer Rouge.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé dimanche l'existence d'une vidéo sur laquelle l'otage suisse détenue au Yemen demande sa libération.

"Le DFAE a pris connaissance d'une telle vidéo", écrit l'un de ses porte-parole, Tilman Renz, dans une prise de position, confirmant une information de la "SonntagsZeitung".
 
Aucune autre indication, également sur le contenu du message, ne peut être donnée "dans l'intérêt de la sécurité de l'otage", a-t-il précisé.
 
La cellule de crise de la Confédération dirigée par le DFAE fait tout ce qu'elle peut "pour obtenir la libération de l'otage" en sécurité et en bonne santé, a-t-il encore ajouté.
 
Cette preuve de vie est la seconde vidéo de la Suissesse enlevée au Yémen en mars. En mai, elle avait déjà demandé aux autorités suisses de l'aider à obtenir sa libération. Elle déclarait alors qu'elle se trouvait entre les mains de combattants d'Al-Qaïda.
 
Détenus évoqués
 
"Je vais plus ou moins bien, je suis très bien traitée", déclarait-elle dans une courte déclaration diffusée sur le site de partage YouTube.
 
La Suissesse a été enlevée à mi-mars par des hommes armés dans sa maison de Hodeïda, sur le littoral de la mer Rouge.
 
Enseignante pour un institut de langues, elle avait pu contacter une de ses collègues par téléphone, l'informant que des inconnus en tenue militaire l'avaient enlevée et l'avaient conduite dans la province de Chabwa pour réclamer la libération de prisonniers détenus à Hodeïda.
 
Un porte-parole du ministère de l'Intérieur yéménite avait par la suite déclaré que les ravisseurs avaient demandé au gouvernement yéménite de libérer des membres de leur tribu en échange de l'otage.
 
Selon l'agence de presse chinoise Xinhua, citant un chef tribal, une rançon de 1,2 million de francs aurait été réclamée.
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