Yvan Perrin avait offert à la section neuchâteloise de l’UDC son premier siège au Conseil national. Depuis hier, il se profile, à nouveau, comme l’homme de la situation pour les élections fédérales. L’actuel détenteur du siège UDC, Raymond Clottu, a annoncé qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat. C’est donc sur Yvan Perrin que reposent les espoirs de la section cantonale cet automne.
Il ne lui reste plus qu’à convaincre les électeurs, ce qui n’est pas la partie la plus facile de l’exercice. La pente est devenue très raide depuis la déculottée subie par l’UDC au Grand Conseil en avril 2017. Ebranlé par des dissensions internes, sa députation s’était réduite brutalement de 20 à 9 sièges. Une véritable Bérézina, dans ce canton, pour le premier parti du pays.
Populaire malgré tout
L’UDC neuchâteloise joue sa dernière carte avec Yvan Perrin, 52 ans. Malgré ou à cause de ses déboires, celui-ci...