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Zurich: elle avait tué sa belle-mère, elle sera internée en clinique psychiatrique

Une femme qui avait tué sa belle-mère en janvier 2016 dans le canton de Zurich a été condamnée vendredi à un internement dans un établissement psychiatrique. En raison de sa lourde maladie psychique, une schizophrénie aiguë avec des hallucinations, l'assassinat n'a pas été retenu.

29 sept. 2017, 21:55
En raison de la lourde maladie psychique, une schizophrénie aiguë avec des hallucinations, l'assassinat n'a pas été retenu.

La femme de 35 ans qui avait tué sa belle-mère de 84 ans, en janvier 2016 à Oberengstringen (ZH), sera internée dans un établissement psychiatrique. Retenant une responsabilité amoindrie, le Tribunal de district de Dietikon (ZH) n'a pas prononcé de peine d'emprisonnement vendredi soir.

L'accusée a intentionnellement causé la mort de l'octogénaire, a estimé le juge. Mais en raison de sa lourde maladie psychique, une schizophrénie aiguë avec des hallucinations, l'assassinat n'a pas été retenu. Elle sera placée dans une clinique psychiatrique en milieu fermé, comme le réclamait le procureur.

Aucune trace d'ADN

L'expert psychiatre avait recommandé un tel traitement stationnaire, seul moyen pour limiter le risque de récidive. L'intéressée ne sortira de ce "petit internement" que lorsque les médecins ne la considéreront plus comme un danger pour la société.

La défense avait plaidé l'acquittement par manque de preuve, le bénéfice du doute devant profiter à l'accusée. Durant le procès, celle-ci a toujours nié les faits. L'avocate a souligné qu'aucune trace de l'ADN de sa cliente n'avait été prélevée sur la victime.

A trois sous le même toit

Le drame remonte au 27 janvier 2016, alors que la trentenaire venait de se marier avec le fils de la victime. Tous trois partageaient un appartement. Selon l'accusation, la prévenue se serait agenouillée sur la cage thoracique de l'octogénaire, lui recouvrant la bouche et le nez avec les mains, jusqu'à ce qu'elle meure.

L'intervention d'une autre personne a été écartée par le tribunal. Aucune empreinte d'un tiers n'a été relevée dans l'appartement. Quant au mari, qui a passé trois mois en détention préventive, il donnait un cours sur son lieu de travail au moment du crime.

 

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