Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Deux artistes nyonnais créent le «Corona Reggae»

Créateurs de spectacles et professeurs de musique, Tamaé Gennai et Pierre Deveaud partagent leur quotidien de confinés dans une chanson dans laquelle ils évoquent tout ce que leur inspire cette période particulière.

13 avr. 2020, 15:56
Tamaé Gennai et Pierre Deveaud ont ouvert une fenêtre musicale depuis leur appartement nyonnais.

Il a suffi que Tamaé fredonne une phrase dans la cuisine pour que la magie prenne. En quelques jours, leur «Corona Reggae» était né. Chez Tamaé Gennai et Pierre Deveaud, le confinement se vit en musique. Jusque-là, rien d’étonnant pour les deux créateurs de la compagnie TaMiErO, qui montent des spectacles pour petits et grands depuis des années. «On a tendance à créer des petites chansons pour exprimer des choses de la vie de tous les jours, mais qui ne sortent jamais», confie Tamaé. Une fois n’est pas coutume, avec «Corona Reggae», ils ont ouvert une fenêtre sur l’extérieur. A l’image de celle qui plonge sur la place du château, à Nyon, devant laquelle on les voit entonner les premières paroles de leur composition.
 


Dans la cuisine, sur le lit à étage de leurs enfants, à la salle de bain ou même sous le piano, le couple a investi tous les recoins de son appartement de 74 m2 pour tourner son clip. Une première pour les deux artistes, qui ne s’étaient jamais essayés à la vidéo avant. Pour l’occasion, leur fils et leurs deux filles se sont invités sur les images, alors que leurs parents n’ont pas pour habitude de les mettre en avant sur les réseaux sociaux. Et c’est Eleo, 13 ans, qui tient la batterie, tandis que Zeliya, 6 ans, prête sa voix sur les dernières notes de «Corona Reggae». Le tout sous le regard rieur de Naomé, 2 ans et demi.

Un immeuble de mélomanes

«Vu qu’on fait tous les deux de la musique, nos enfants baignent là-dedans», confie Pierre Deveaud. Et ce ne sont pas là seuls. Dans leur immeuble du centre-ville nyonnais, ils sont entourés de mélomanes. «On fait de la musique avec nos voisins, il y a des répétitions qui se sont organisées, chacun sur son palier», sourit le père de famille. Parmi eux, un petit violoncelliste à un étage supérieur ou encore Anastase Démétriadès, ancien directeur du Conservatoire de l’Ouest vaudois et flûtiste. «Il nous a prêté des partitions et on fait un trio flûte à bec, flûte traversière et violoncelle», explique Tamaé Gennai, qui joue de la flûte traversière. Les sessions ont lieu tous les deux ou trois jours et pourraient même déboucher sur un petit concert: «On s’est dit qu’on allait peut-être jouer aux fenêtres!»

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias