"Un tireur d'élite de la police civile a détecté la présence d'un homme armé en zone interdite et qui portait un gilet pare-balles de la police militaire. Comme cette zone était celle réservée aux autorités, pas seulement de la présidente Dilma Rousseff, mais de tous les chefs d'Etat, le tireur a demandé l'autorisation de tirer", a expliqué le ministre brésilien des Sports, Aldo Rebelo, lors d'une conférence de presse.
"Cette autorisation a été refusée car il fallait d'abord vérifier de qui il s'agissait. On a identifié un policier militaire qui a été retiré ensuite du périmètre", a ajouté le ministre.
Le Secrétariat à la sécurité publique de Sao Paulo, a précisé dans un communiqué que l'incident était dû "à une erreur de communication qui a été rapidement corrigée sans conséquences majeures". Il a souligné qu'à aucun moment la sécurité d'agents ou de supporters n'avait été menacée. Le Secrétariat a souligné que le tireur d'élite n'a même pas initié la première étape d'intervention qui consiste à charger son arme.