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Boucq revisite le surréalisme

19 oct. 2012, 00:01
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Après treize ans d'absence, l'inénarrable agent d'assurances Jérôme Moucherot refait surface, affublé de son stylo en travers du nez (à la manière d'une parure tribale) et de son manteau de fourrure récalcitrant qu'il a dû dompter.

Né de l'imagination fertile doublée de belle ironie de Boucq, cet album nous balade à nouveau dans un monde déjanté et farfelu où l'auteur superpose les comportements animaux et humains en assimilant la société urbaine à une jungle. Décrit comme un mâle dominant, Moucherot est présenté à la manière d'un exposé par un conférencier au verbe pompeux et ringard qui décrit ses moeurs et modes de vie. En place d'intrigue, une suite de loufoques péripéties illustre le propos. Jouant sans cesse entre la logique et son contraire, Boucq s'autorise les idées les plus saugrenues et la situation est souvent plus kafkaïenne que désopilante. Servi par un graphisme épatant, voici un album où la truculence,...

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