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Chevillard, Mad Max du jour d’aujourd’hui

«Feuilleton» recueille les critiques d’Eric Chevillard publiées dans «Le Monde». Une excellente façon de se frotter à la littérature contemporaine. Mais, c’était prévisible, il pique, l’auteur de «Du hérisson».

07 sept. 2018, 00:01
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Il pique, Eric Chevillard, parce qu’il critique les poids lourds de la littérature, qui ne font pas du dégât que sur l’autoroute de la culture, mais aussi sur les lecteurs et leurs facultés mentales. Ce faisant, il dégonfle certaines baudruches, et ce n’est pas pour nous déplaire. Il porte aux nues, aussi. Qu’il parle de la «sortie d’homme» de Valère Novarina ou de «La cervelle omnibus» de Jean-Marc Lovay, il reste au plus près du texte pour mieux déployer sa réflexion. Mais devant les banales évidences et autres tautologies redondantes énoncées par l’honorable et honoré feu Jean d’Ormesson dans «Guide des égarés» («L’air? «Nous ne pouvons pas le toucher.» L’eau? «Matière inconsistante et fugace, sans la moindre solidité…»), il ne peut s’empêcher d’ajouter un autre cliché, histoire de se mettre à la hauteur de sa lecture: «Quant au petit pois, il est rond et vert. Placé dans un ascenseur,...

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