On le sait! Le sulfureux Roman Polanski est passé maître dans l’art de semer le doute dans l’esprit cartésien du spectateur, atteignant des sommets d’ambiguïté avec des œuvres frissonnantes comme «Rosemary’s Baby» (1968) ou «Le locataire» (1976). Présenté en séance spéciale à Cannes en mai dernier, son vingt-deuxième long métrage s’inscrit dans ce registre subtil qui fait beaucoup plus que flirter avec le fantastique.
Un cinéaste manipulateur
Par son titre, cette adaptation du roman éponyme de Delphine de Vigan éveille déjà le soupçon. Moult films affichent à leur générique de début l’expressio...