Assumant avec brio et conscience sa médiatisation, Lionel Baier est le brillant porte-parole d'un cinéma romand en pleine forme. Au gré de documentaires et de fictions remarquables comme "Celui au pasteur" (2000), "Garçon stupide" (2004), "Comme des voleurs (à l'est)" (2006) ou "Un autre homme" (2008), le réalisateur vaudois est devenu un auteur confirmé. Présenté sur la Piazza Grande à Locarno, "Les grandes ondes (à l'ouest)" constitue déjà son neuvième long-métrage. Propos d'un cinéaste qui a réussi le pari de la comédie!
Qu'est-ce qui vous a entraîné à entreprendre "Les grandes ondes (à l'ouest)"?
Un film naît toujours de plein de choses, mais là, l'élément déclencheur remonte à 2009. Pour la Radio Suisse romande, je me suis retrouvé embarqué avec d'autres Suisses à conduire une Trabant depuis la Bulgarie jusqu'à Berlin, pour commémorer les vingt ans de la chute du mur. Je l'ai conduite de Prague à Leipzig en compagnie...