Né à Lausanne, membre du collectif Climage, Stéphane Goël est monteur et réalisateur indépendant. Installé à New York durant six ans, il a suivi une formation en cinéma documentaire et collaboré avec différents vidéastes, avant de revenir en Suisse pour tourner des films engagés comme «Qué viva Mauricio Demierre». Après «Prud’hommes», une plongée d’une formidable acuité dans les salles d’audience du Tribunal de prud’hommes, le cinéaste se pose la question existentielle de l’au-delà dans «Fragments du paradis».
Stéphane Goël, vous vous engagez cette fois de manière différente. Qu’est-ce qui vous a poussé dans cette voie?
J’avais envie de revenir à quelque chose de plus sensible et de plus proche de ce que je faisais à mes débuts à New York, où j’ai fait beaucoup de vidéo de création, pour revenir à quelque chose d’un peu plus gothique, avec un travail sur l’image qui dépasse le cadre de l’illustration ou de...