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Il était une nouvelle fois l’Amérique

Quentin Tarantino montre des Etats-Unis déchirés dans un western à nul autre pareil. Un huis clos virtuose, malin, gore et troublant d’actualité!

06 janv. 2016, 23:42
/ Màj. le 07 janv. 2016 à 00:01
(L-R) KURT RUSSELL, JENNIFER JASON LEIGH, and BRUCE DERN star in THE HATEFUL EIGHT. 

Photo: Andrew Cooper, SMPSP

© 2015 The Weinstein Company. All Rights Reserved. 

leshuit4 THE HATEFUL EIGHT

Après «Inglourious Basterds» (2009), acte de vengeance magistral contre le nazisme, et «Django Unchained» (2012), western sanglant et brûlot anti-esclavagiste, Quentin Tarantino persiste et signe à travers un huis clos d’une grande maîtrise, un film allégorique et hybride, entre western, polar et cinéma gore. «The Hateful Eight» (titre original) est en effet frappé d’un message politique plus direct et intransigeant!

Chevauchée enneigée

Cheminant dans la haute neige, la diligence qui convoie le chasseur de primes John Ruth et sa prisonnière Daisy Domergue fait halte pour accueillir à son bord le major Warren, un ex-commandant nordiste reconverti en tueur à gages, qui trimballe avec lui des cadavres de renégats. Sur la piste de Red Rock, l’équipée fait encore monter un shérif en devenir avant de rejoindre un relais de diligence où séjournent d’autres salopards, dont un vieux général sudiste, un bourreau distingué et un Chicano inquiétant...

Qui sont les crapules?

Comme...

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