Scénaristes et réalisateurs formés aux «Guignols de l’info» et à «Groland», Benoît Delépine et Gustave Kervern cultivent un humour déjanté et frondeur. Révélé dès leur premier long métrage, «Aaltra», où ils interprétaient deux paraplégiques teigneux, le duo accumule depuis les films contestataires et corrosifs, qui défendent les petites gens aux prises avec une société gouvernée par le fric et les patrons véreux. Après «Louise-Michel», «Mammuth» et «Le grand soir», leur septième long métrage, intitulé «Saint-Amour» en référence à l’appellation beaujolaise, n’échappe pas à la règle.
Au Salon de ...