Formé à l’Académie royale des beaux-arts de Gand, Felix Van Groeningen est devenu en quelques films l’une des figures de proue du jeune cinéma belge, aux côtés de Michael R. Roskam ou Robin Pront. Poursuivant une œuvre à la fois trash et déjantée, mais combien humaniste, le cinéaste néerlandophone s’intéresse en particulier à la dérive de nos sociétés modernes. Rencontre.
Felix Van Groeningen, qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire «Belgica»?
J’ai toujours trouvé fascinante la façon dont un lieu qui pouvait être très beau à la base pouvait se transformer en quelque chose d’autre et perdre so...