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Pris au piège de la société

Benoît Jacquot adapte Mirbeau en glissant des parallèles avec aujourd'hui. Un film à costumes d'une rare acuité, sublimé par Léa Seydoux.

02 avr. 2015, 00:01
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Le Français Benoît Jacquot a entamé sa carrière en 1975 par "L'assassin musicien". A partir de 1990 ("La désenchantée"), ce grand cinéaste apparu dans le reflux désillusionné de la Nouvelle Vague renaît à lui-même en vampirisant avec talent l'être profond féminin. Après "Trois coeurs" (2014), Jacquot retrouve pour "Journal d'une femme de chambre" Léa Seydoux, à qui il avait déjà confié le rôle principal des "Adieux à la reine" (2011). Propos d'un auteur à qui on ne la fait pas!

Après Jean Renoir et Luis Buñuel, vous jetez votre dévolu sur "Journal d'une femme de chambre", un compagnonnage un peu intimidant?

Je place Renoir et Buñuel extrêmement haut dans mon panthéon personnel. Mais plutôt que de m'embarrasser ou de minimiser le fait d'en tourner ma propre version, j'ai pensé que ces deux cinéastes pouvaient m'encourager, dans la mesure où ils ont tous deux fait des films qui sont aussi différents...

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