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Tant va l'Amérique qu'à la fin elle se casse

09 oct. 2014, 00:01
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En dix longs métrages, des chairs ensanglantées de "Seven" à la perversité informatique de "The Social Network", en passant par le lancement de la série amorale "House of Cards", David Fincher est devenu l'un des cinéastes américains les plus passionnants du moment, surtout après "Zodiac", un film étonnamment réflexif sur l'évaporation d'un tueur en série dans les années 60. Fort de son habileté descriptive à insuffler du sens, il réussit aujourd'hui un thriller noir qui oscille entre drame conjugal, satire des médias et polar de psychopathe.

Après la disparition de sa femme Amy, Nick se retrouve dans de sales draps. Tandis que les parents aimants et étouffants de son épouse organisent une conférence de presse qu'ils espèrent salvatrice, il devient le suspect numéro un de l'affaire... Tiré d'un roman policier intitulé "Les apparences" de l'écrivaine britannique Gillian Flynn, "Gone Girl" pénètre dans l'intimité du couple et catalogue ses dysfonctionnements, par...

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