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«Une certaine idée de la justice»

D’un délit de fuite dans une réserve amérindienne, le cinéaste suisse Fulvio Bernasconi tire un thriller aux allures de western contemporain.

19 janv. 2017, 00:22
misericorde

Réalisateur de talent, Fulvio Bernasconi a plutôt la fibre éclectique. Né en 1969 à Lugano, il se révèle aussi à l’aise dans le registre du documentaire que celui de la fiction. Après «Fuori dalle corde», l’histoire d’un jeune boxeur se livrant à des combats clandestins, le cinéaste tessinois nous propose «Miséricorde», dont l’âpreté impressionne.

Fulvio Bernasconi, quelle est la genèse de «Miséricorde»?

Au départ, c’est une commande. La société de production Point Prod’ m’a proposé un traitement écrit par Pierre-Pascal Rossi, qui racontait l’histoire d’une enquête dans le Grand Nord canadien. Pierre-Pascal Rossi devait le développer. Hélas, sa santé ne lui en a pas laissé le temps… Un peu plus tard, j’ai repris le projet avec le scénariste Antoine Jaccoud, qui l’a fait beaucoup évoluer, notamment en amenant la problématique amérindienne.

Le film de commande, surtout quand il s’agit de fiction, n’a pas trop la cote en Suisse…

Tout devient...

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