Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Une surdose de nostalgie peu agissante

01 mars 2017, 23:49
/ Màj. le 02 mars 2017 à 00:01
t22

Déjà à l’époque, «Trainspotting» ne nous avait guère enthousiasmés, pseudo-hymne à une génération postpunk égarée du côté d’Edimbourg, vite fait élevée au rang de parangon de la subversion nihiliste. Malin, son réalisateur quadra, le Britannique Danny Boyle, avait su gommer les aspérités rugueuses du bouquin d’origine de l’Ecossais Irvine Welsh, en les enrobant d’une esthétique clinquante et «clipesque».

Grâce à quelques scènes soi-disant osées (le bébé d’une héroïnomane claquant de mort subite, un suppositoire à l’opium qui fait des siennes dans des chiottes peu reluisantes, etc.), «Trainspotting» est devenu au gré des ans un film culte dont on se plaît à raviver les basses péripéties au coin du radiateur.

Nimbé de cette aura scabreuse, Danny Boyle a ensuite fait une jolie carrière, amadouant l’hydre hollywoodienne avec des films comme «La plage», «Slumdog Millionaire» ou «Steve Jobs». Aujourd’hui, quelque vingt ans plus tard, le voilà qui peut offrir à ses fans...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias