Cela faisait plusieurs années que Maarten Devoldere, dandy romantique à la voix caverneuse, voulait s’éloigner de Balthazar, groupe d’indie-pop flamande dont il est le leader, pour s’exprimer en solo. C’est chose faite avec Warhaus, où le trentenaire fait raisonner un rock brumeux, sombre et poétique, en arrangeant un son vintage mêlant des cuivres et à des instruments exotiques.
Cet été, Warhaus se dévoilait au public suisse lors du Montreux Jazz. Le festival l’avait d’ailleurs choisi pour jouer lors de sa conférence de presse au printemps, présenté comme une révélation auprès des professionne...