Un potentat cousu d’or vivant autrefois dans de somptueux palais, entretenant sa cohorte de favorites et pratiquant la chasse au tigre à dos d’éléphant… tel semble être le cliché du maharaja. Une image popularisée par les gravures, le cinéma, la littérature... jusqu’à Tintin, croisant un certain maharaja de Rawhajpoutalah dans «Les cigares du pharaon».
Si les récits – a fortiori les photos – qui sont parvenus jusqu’à nous ramènent principalement aux XIXe et XXe siècles, l’origine de ces souverains excentriques est plus ancienne. Que reste-il aujourd’hui de leurs splendeurs passées, alors que l’indépendance de l’Inde a aussi signé – en théorie, du moins – la fin de leurs extravagants privilèges (lire encadré)?
Une palette d’icônes
La plupart des anciens palais sont devenus des hôtels, des écoles, des musées et même les sièges de gouvernements provinciaux. Il en reste assez, toutefois, pour inspirer au Tourisme national le fil conducteur de fastueux...