"Vie animale"
de Justin Torres, c /o Editions de l'Olivier, 139 p.
Regardez, regardez bien Justin Torres, on dirait que ses mots jurent, qu'ils débordent de ce trop plein poétique, comme s'ils étaient vivants, comme si la beauté du diable et la largesse des sentiments devaient se confondre en d'innombrables excuses. Ce jeune auteur américain - révélation de la rentrée littéraire outre-Atlantique pour son premier roman, attaque puissamment son lecteur. Il a cette folle envie qu'on les grands auteurs à vouloir plaire par des artifices démoniaques. Construction audacieuse, sentiment pernicieux, ...