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Le romantisme japonisant de Chiyo

Chef-d’œuvre écrit en 1957, «Ohan» raconte dans une langue limpide l’histoire d’un homme au cœur indéchiffrable.

05 mai 2016, 23:33
/ Màj. le 06 mai 2016 à 00:01
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En 1897, en pleine période Meiji, vient au monde celle qui va devenir l’une des plus grandes écrivaines japonaises de tous les temps. Née près de Hiroshima, Uno Chiyo sera, dès 1921, reconnue par ses pairs dans le monde de la littérature japonaise. En 1957, elle fait paraître «Ohan», un livre qu’elle aura mis plus de dix ans à écrire. Considéré comme l’un de ses chefs-d’œuvre, ce bijou littéraire raconte une mésaventure sentimentale et résonne comme une tragédie.

On découvre au cœur du roman Kanô. Un personnage masculin, couard et veule, qui a le diable au corps et ne parvient pas à choisir entre sa femme légitime, Ohan, et sa maîtresse, la superbe geisha Okayo. En utilisant les ficelles du mélodrame, Uno Chiyo guide son lecteur sur les traces d’un homme gouverné par ses pulsions, et qui se prend d’un amour fou pour son propre fils, Satoru, alors âgé de...

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