Le terme a envahi les rayons diététiques. Phénomène de mode ou légitime éloge de prodiges de la nature? «Les superaliments existent bel et bien, estime Sandrine Lasserre, diététicienne ASSD au cabinet Alpha Nutrition et membre de l’Antenne des diététiciens Genevois (ADiGe). Mais loin du marketing qui raffole de superlatifs en tout genre, il s’agit d’aliments parfois tout simples qu’il peut être intéressant d’introduire dans nos menus, pour la première fois ou en quantité plus importante.»
Teneurs naturellement élevées en vitamines, minéraux, antioxydants, acides aminés ou fibres, ils ont des vertus incontestables, mais ne se muent pas pour autant en produits miracles. «Aucun aliment, aussi prodigieux soit-il, ne peut remplacer à lui seul les bienfaits d’une alimentation équilibrée et d’une bonne hygiène de vie, souligne Sandrine Lasserre. Et aucun ne peut effacer les excès, conscients ou non, du quotidien (ndlr: lire encadré).» Reste que certains peuvent devenir de puissants alliés de...