maxime maillard
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François Vé, c’est un univers qui flaire bon le plaisir des mots et l’hospitalité: à peine foulé le seuil de son antre qu’il vous tutoie de sa voix feutrée, tout en vous remerciant chaleureusement d’avoir fait le déplacement jusqu’à Lausanne. Dans sa cuisine vintage, le café monte, il commence à se raconter, c’est un peu comme si on se connaissait. «Je vis dans cet appart’ depuis seize ans, j’aime son petit côté refuge, un truc un peu cocon qui fait la balance avec l’insécurité liée au statut d’artiste.»
Sur le mur, derrière la table en bois autour de laquelle nous bavardons, sont punaisés des textes de son dernier album, des pages calendaires griffonnées au téléphone, des mantras mûris au fil des jours: «De la concentration, pas de la performance».
Tel est le cadre de vie de celui qui débuta dans un groupe de rock régional...