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Le blues d’un monde immatériel

09 mars 2016, 06:35
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Une voix de velours parle de l’ancien monde sur des arpèges jazz, avec en arrière-fond un solo de guitare très doux. C’est Nadja Zela, pas encore 50 ans et plus de huit disques à son actif. Celle que l’on surnomme la «mother of rock» suisse revient avec un album enregistré maison, et dont l’écoute donne une chaleureuse impression d’être dans une ferme française, aux côtés des musiciens. Histoire de mendiant à déchirer le cœur, blues commençant par «I woke up this morning», critiques de la société masquées dans un mélange de couleurs chaudes et froides, tout cela se trouve subtilement arrangé dans «Immatérial World», un album à la manière des Sixties. Folie et tristesse se fondent dans les lignes de basses chaudes, et des orgues chantent une rupture inévitable. Nadja Zela, aidée par ses nombreux musiciens invités, a créé avec ce disque une musique réellement originale; un équilibre savant entre...

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