Une voix de velours parle de l’ancien monde sur des arpèges jazz, avec en arrière-fond un solo de guitare très doux. C’est Nadja Zela, pas encore 50 ans et plus de huit disques à son actif. Celle que l’on surnomme la «mother of rock» suisse revient avec un album enregistré maison, et dont l’écoute donne une chaleureuse impression d’être dans une ferme française, aux côtés des musiciens. Histoire de mendiant à déchirer le cœur, blues commençant par «I woke up this morning», critiques de la société masquées dans un mélange de couleurs chaudes et froides, tout cela se trouve subtilement arrangé ...
Réservé aux abonnés
Le blues d’un monde immatériel
ZELA_immaterialworld_LP.indd