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Vous pensiez le jazz définitivement relégué aux oubliettes? Il n'en est rien. Samedi soir, l'Usine à gaz de Nyon accueille le multi-claviériste suisse Léo Tardin alias Grand Pianoramax, de retour en terres natales après une décennie passée à battre le pavé new-yorkais. Armé de ses claviers analogiques et accompagné du batteur zurichois Dominik Burkhalter et du poète américain Black Cracker, le musicien y défendra sa propre vision de la musique improvisée. Une musique urbaine, hybride, aux croisements des genres, ce que le jazz a toujours été. Avant son concert nyonnais, Léo Tardin revient pour nous sur son parcours et sur la sortie de "Smooth Danger", troisième album de Grand Pianoramax.
Léo Tardin, vous êtes né à Genève et venez de passer dix ans à New York. Pouvez-vous revenir sur votre parcours?
Après ma maturité fédérale, j'ai obtenu une bourse pour la New-School de New York, une école de musique...