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"Les yeux dans les Jeux": Au stade de la malbouffe

Régulièrement durant les Jeux olympiques, à l'envi, la rubrique sportive du "Quotidien de La Côte" vous fera vivre Rio 2016 de l'intérieur.

16 août 2016, 23:23
/ Màj. le 17 août 2016 à 07:00
Une des sympathiques petites échoppes vendant des grillades, aux abords du Stade olympique.

Des éclats de rire et de la musique s’échappent des chaumières, adoucissant l’ambiance de la rue où les militaires veillent, armés de leurs mitraillettes. Aux abords du Stade olympique, côté ouest, s’étend la Rua José dos Reis, puis au carrefour, la Rua des Oficinas. Une alignée de maisonnettes aux couleurs bigarrées, chaudes, festives, surtout le week-end. Chaleureuse animation. On y rit, on y danse parfois aussi dans les troquets. On y trouve également ces petites échoppes munies de leur petit gril. Saucisses, brochettes de viande ou de poulet: il y en a pour tous les goûts.

La patronne nous accueille avec le sourire, nous prépare la grillade, nous invite à nous installer à l’intérieur, sur une rangée de chaises rappelant davantage une salle d’attente qu’un restaurant. Elle nous enrobe la viande de farine de manioc, nous tend une brochette en conservant la deuxième au chaud. On déguste. L’échoppe se remplit. La patronne nous tend la seconde brochette. On savoure. Cela vaut mieux que la malbouffe vendue aux comptoirs des stades, des burgers et autres sandwiches à la qualité exécrable. Aucune diversité, aucune spécialité, monopole de l’alimentation déséquilibrée. Des monopoles, le CIO en imposent d’autres sur les sites olympiques – par exemple, excepté le cash, on ne peut payer qu’avec un seul type de carte de crédit (pour favoriser le sponsor partenaire...).

Dans notre petite échoppe, pour nos deux brochettes et une bouteille d’eau, nous avons déboursé 15 reais (à peine 5 francs suisses). Moins cher que pour un mauvais burger au stade...

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