Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Oscar Louise se produit demain soir au Casino-théâtre de Rolle

Demain soir au Casino-théâtre de Rolle, Oscar Louise nous convie à écouter les fragiles battements de notre existence.

27 sept. 2012, 11:11
data_art_6415684.jpg

info@lacote.ch

Il y a tout d'abord une voix envoûtante, celle d'une chanteuse au parcours hors normes, la Lausannoise Rachel Hamel. Puis vient la musique et les paroles douces-amères signées Michael Frei du groupe Hemlock Smith. A eux deux, ils forment Oscar Louise. L'histoire d'une rencontre peu banale et la formation d'un duo de choc à découvrir de toute urgence sur les planches de la salle rolloise. Entretien.

Rachel Hamel, comment est né le projet Oscar Louise?

Dans ma vie, tout s'est toujours chevauché, ce qui fait que j'ai suivi des études d'architecture et de musique en même temps. J'ai chanté à l'Opéra et au sein de l'Ensemble vocal de Lausanne pendant de nombreuses années. Mais je cherchais à réaliser un projet plus personnel. Un jour, j'ai entendu le groupe Hemlock Smith à la radio et j'ai tout de suite flashé sur le genre. J'ai demandé à Michael Frei s'il composerait de la musique pour moi. A partir de là, tout s'est enchaîné très vite et on a pris la décision de faire un album ensemble.

Comment s'est passée la collaboration avec Michael Frei?

Michael est un musicien autodidacte lausannois. On s'est vus quelques fois et je lui ai donné un fil conducteur afin qu'il y ait un lien entre les différents morceaux de l'album. J'avais envie de raconter des histoires mais je ne voulais pas parler de ma vie, ni de choses trop personnelles. Michael Frei a travaillé à l'instinct, écrivant ce qu'il avait envie de raconter, et sa sensibilité a rejoint mes désirs. Notre rencontre est assez folle!

Oscar Louise, d'où vient ce nom?

Il s'agit de chansons écrites par un homme pour une femme. Il y a déjà une ambiguïté là, et puis Oscar Louise est mon personnage de scène: il s'agissait de mettre une distance avec ce que je suis dans la vie privée, ç'aurait été obscène pour moi de chanter ces chansons à mon propre titre! Et puis, j'avais envie de mystère, aussi. On est dans un monde où l'on dévoile tout. Or je travaille sur des thèmes tels que la difficulté de communiquer, la séparation, l'absence, ou encore les limites d'une relation. C'est d'ailleurs ce qu'évoque le voile sur la pochette du disque. La chanson "Lucinda" parle plus spécifiquement de l'autisme, mais tout a convergé vers une même esthétique, finalement.

Vous chantez en anglais, pourquoi ce choix?

J'ai passé une partie de mon enfance en Thaïlande, où j'étais dans une école américaine. Depuis, j'ai toujours aimé parler d'autres langues, car même si je ne suis pas parfaitement bilingue, je me sens libre de dire ce que je ressens.

Suite à la sortie en Suisse de votre album, le 27 août dernier, comment voyez-vous l'avenir?

C'est difficile pour moi de répondre à cette question car je n'ai aucune prétention. Je suis une travailleuse, une vraie fourmi! C'est un projet qui s'est fait avec des moyens assez basiques, mais l'ambition, c'est qu'il touche les gens. J'ai reçu un vrai cadeau avec les chansons de Michael Frei, et j'avais envie de rendre honneur à ce travail de composition. Bien sûr, le rêve serait qu'il y ait une vraie tournée, que le projet ne s'arrête pas après ces quelques concerts. Il y a immédiatement eu des réactions très positives en Allemagne, et aussi de très jolis échos dans la presse locale cette dernière semaine. Pour le moment, j'apprécie chaque chose à sa juste valeur, je suis déjà ravie d'avoir terminé l'album, et d'avoir pu travailler avec d'excellents musiciens.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias