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Quand une voix chère se tait

Valérie Zenatti, traductrice d’Aharon Appelfeld, se penche avec une émotion vive sur la disparition de l’auteur, le silence qu’il a laissé, et la langue qu’ils avaient en commun.

08 mars 2019, 00:01
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Auteur de littérature jeunesse, de plusieurs romans dont le bouleversant «Jacob, Jacob», Valérie Zenatti est aussi traductrice de l’hébreu. Dans son dernier livre, elle écrit comment résonne en elle la mort de son ami, l’écrivain israélien Aharon Appelfeld. Lauréat du prix Médicis étranger 2004 et du prix Israël 1983, cet homme né à Czernowitz s’est évadé d’un camp à 10 ans pendant la Seconde Guerre mondiale et écrit notamment sur cette expérience dans ses nombreux livres. «Dans le faisceau des vivants» est l’histoire de la perte d’un auteur et d’une personne chère, de la quête d’une voix disparue.

Comment est né «Dans le faisceau des vivants»?

Je crois que la réponse se trouve dans le livre lui-même. S’il faut tout de même dire quelque chose des circonstances de la naissance de ce livre je dirais qu’il est né de l’ébranlement suscité par la mort d’Aharon Appelfeld, et de la...

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