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«Des insulaires têtus et indépendants»

Primé à Cannes, l’Islandais Grímur Hákonarson a réussi une comédie pastorale d’une grande qualité esthétique avec deux vieux bougres attachants. Rencontre.

09 déc. 2015, 23:34
/ Màj. le 10 déc. 2015 à 00:01
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Passionné de théâtre et de cinéma, Grímur Hákonarson s’est acheté sa première caméra à 14 ans. Après quelques courts métrages fauchés et des documentaires, il a réalisé «Summerland» (2010), son premier long métrage de fiction, une comédie déjantée sur une famille qui communique avec les morts. Avec «Béliers», son nouveau film pince-sans-rire sur deux frères éleveurs qui se détestent, il a réussi une œuvre magnifique, récompensée par le prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes.

Grímur Hákonarson, comment la première idée de ce film est-elle venue?

C’est une histoire vraie que m’avait racontée mon père, celle de deux frères qui avaient vécu dans le même coin durant quarante ans sans se parler. J’ai trouvé cette histoire intéressante, car elle reflète un peu notre caractère national. Les Islandais sont comme ces deux frères: ce sont des insulaires têtus et indépendants, à l’écart de l’Union européenne. Ils n’aiment pas se...

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