Après le film de guerre "Inglourious Basterds" (2009), variation très libre des "Douze salopards" (1967) de Robert Aldrich, qui dédommageait par la seule puissance du cinéma les victimes juives de la barbarie nazie, Quentin Tarantino, en grand amateur du cinéma bis, invoque aujourd'hui le fantôme ricanant de "Django", héros en série du défunt western-spaghetti!
Du point de vue narratif, la ressemblance s'arrête là. Et c'est heureux! Le réalisateur de "Kill Bill" (2003) raconte en effet une histoire qui se démarque complètement du navet blasphématoire d'origine, réalisé par Sergio Corbucci en 1966... Dentiste de profession, le docteur Schulz (Christoph Waltz) est aussi un chasseur de primes redoutable. Peu avant la guerre de Sécession, il libère un esclave noir (Jamie Foxx) qu'il rebaptise Django et en fait un acolyte pour le moins dévastateur. De son côté, le nouvellement nommé Django espère retrouver sa femme qui a été vendue à Calvin Candie (Leonardo...