Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des innocents envoyés dans une vraie prison pour une émission de télévision

La téléréalité est sans limite. Une chaîne américaine a lancé un programme dans lequel sept détenus volontaires sont enfermés dans une prison réputée pour ses trafics et sa violence durant 60 jours.

21 mars 2016, 14:46
/ Màj. le 21 mars 2016 à 17:58
Les sept détenus volontaires doivent dénoncer tous les crimes qu'ils constatent dans l'enceinte du pénitencier.

En matière de téléréalité, on pensait avoir tout vu, mais force est de constater que les producteurs rivalisent d'idées toujours plus loufoques les unes que les autres. Après les naufragés volontaires obligés de survivre sur une île déserte, voici des faux condamnés contraints de survivre dans une prison réputée pour ses nombreux trafics et violences en tous genres.

Diffusée par la chaîne américaine A&E TV, l'émission baptisée "60 Days In" ("60 jours en prison") se déroule dans le pénitencier du comté de Clark à Jeffersonville dans l'Indiana.

 

Les sept prisonniers volontaires, trois femmes et quatre hommes, ont une mission bien précise: renseigner les autorités pénitentiaires sur tous les délits et autres larcins qui ont cours dans l'établissement. "La seule façon de vraiment comprendre ce qui se passe dans la prison était d'introduire des participants innocents dans le système, afin d'obtenir des renseignements de première main et impartiaux, justifie le shérif Jamey Noel, à l'origine de l'idée. Les volontaires courageux nous ont permis d'identifier des problèmes graves à l'intérieur de notre système, que des policiers infiltrés n'auraient pas pu trouver". En effet, des policiers pourraient hésiter à dénoncer des collègues corrompus.

 

Pour donner le change aux 500 détenus de la prison, les faux condamnés, parmi lesquels Maryum Ali, la fille de l'ancienne légende de la boxe Muhammad Ali, ont appris une fausse histoire à raconter à leurs compagnons de chambrée, rapporte Le Parisien.

 

Si les critiques de télévision se montrent plutôt positifs, le son de cloche est totalement différent du côté des autorités politiques locales, qui ont appris l'affaire par les médias. "J'ai été très surprise. Je reste très préoccupée, car qui assumera la responsabilité si cette aventure à haut risque se termine mal?", s'est étonnée Kelly Khuri, élue du comté de Clark, dans les colonnes de Newstribune.com.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias