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"La fête sauvage", l'anatomie de la mort à l'ère du spectacle

Par Maxime Maillard

24 janv. 2013, 00:01
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"La Fête sauvage" par Annie Mignard:

Les éditions du Chemin de fer, 2012.

A la fois située dans les entrailles et sur le sol d'une terre inculte et aromatique, cette histoire sortie d'un fait divers est aussi un récit qui n'a pas d'âge. Son écriture poétique, son allure de parabole, par le questionnement qu'elle porte sur les liens unissant l'individu et la communauté, apparaît transposable à toutes les époques. "Un soir de juin des années 1980, dans le centre de l'Italie, un petit garçon courait par la campagne autour de son village" , là "où les Etrusques et les Romains avaient marché en tous sens (...)" , et voilà que le petit garçon est englouti par le gosier muet de cette masse sédimenteuse immobile. Et, nous précise-t-on: "Ce qui entre dans les entrailles de la terre n'en ressort jamais."

Les journaux s'emparent de la nouvelle de la disparition, les carabiniers...

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