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Les mondes troubles d’Yves Humbert

La Fondation Auer consacre une belle exposition au photographe nyonnais, disparu le 14octobre 1996.Grand ami du photographe, Georges Allenbach est parvenu à valoriser son œuvre après un long chemin semé d’embûches.

13 oct. 2016, 23:58 / Màj. le 14 oct. 2016 à 00:01
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antoine guenot

aguenot@lacote.ch

On le disait fêtard, homme à femmes, grand joueur de cartes. Ecorché vif aussi, passionné de jazz et de cueillette de champignons. Mais en ce 14 octobre c’est Yves Humbert l’artiste dont on célèbre le souvenir.

Il y a vingt ans, jour pour jour, le corps sans vie de ce photographe de talent était repêché dans le port de Nyon, à quelques mètres de son habitation. Il avait 48 ans. Sa disparition, dont les circonstances demeurent peu claires, avait secoué toute la région.

Aujourd’hui, à Hermance (GE), la prestigieuse Fondation Auer Ory pour la photographie rend hommage à cet autodidacte avec une belle exposition d’images inédites. Un événement, car depuis sa mort les expos qui lui ont été consacrées se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est également la première fois qu’une institution d’une telle importance met ses œuvres en lumière. Il était temps.

Artiste underground...

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