Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Petit et jeune, mais plutôt bien équipé

Le tronçon genevois de l'A1 n'excède pas 22,5 kilomètres, dont une bonne partie ouverte il y a vingt ans seulement. Mais les agents chargés de son contrôle sont bien organisés.

02 juil. 2014, 00:01
data_art_8198303.jpg

suter@lacote.ch

Bien que construit il n'y a que vingt ans, le tronçon de l'autoroute A1 entre l'aéroport et la douane de Bardonnex est déjà à saturation. Pour preuve, deux fois par jour, chaque matin et chaque fin de journée, l'inforoute ne cesse d'annoncer des kilomètres de bouchon à l'approche de la douane de Bardonnex.

Pour le centre autoroutier genevois, basé aux Acacias, il s'agit de veiller non seulement sur l'ensemble des 22,5 km d'autoroute, mais aussi sur les routes cantonales. Ce centre est né de la fusion de la brigade motorisée avec la brigade autoroutière, qui a donné naissance à la brigade de sécurité routière.

Dans une immense salle climatisée, les agents veillent sur plusieurs dizaines d'écrans. Un grand panneau permet de visualiser en un seul coup d'oeil les différents tronçons d'autoroute. Mais les caméras veillent également sur deux tunnels et six tranchées couvertes. "Nous sommes la seule autoroute de Suisse à toucher à la fois à un aéroport, à Palexpo, au Stade de Genève, à une frontière et à l'Arena. Ces cinq très grosses infrastructures amènent évidemment leur flot de circulation", relève le maréchal Jean-Marc Widmer.

Chaque jour, quelque 90 000 véhicules empruntent ce tronçon totalement urbain. Cela représente environ 5000 voitures à l'heure. Quelque 180 caméras et 11 radars ont été installés. Chaque année, en moyenne, un peu plus de 2000 interventions sont effectuées par la gendarmerie.

 

La ligne blanche devient jaune dans l'enclave

 

En 2013, on a déploré 1532 accidents avec blessés, 577 accidents avec dégâts matériels et 11 mortels. Pour veiller à la sécurité des usagers, 80 personnes, agents et assistants de sécurité, se relaient 24 heures sur 24, 365 jours par an dans la grande salle où sont installés les écrans de surveillance.

Chaque jour, ils doivent réagir à quelque 800 alarmes. Ils peuvent interagir avec les panneaux à message variable et même, en cas d'urgence, adresser des messages directement sur les postes de radio des automobilistes branchés.

Enfin, dernière particularité de cette autoroute à cheval sur deux cantons, l'enclave genevoise de Céligny est marquée au sol par une bande jaune, alors qu'elle est blanche sur l'ensemble du réseau autoroutier.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias