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BBC Nyon: «Tout mettre en œuvre pour monter en LNA cette année»

Les pensionnaires du Rocher pourraient bien imiter leurs acolytes féminines en retrouvant, dès la saison prochaine, l’élite du basket. Le club nyonnais est encore à la recherche de fonds pour y parvenir.

30 avr. 2019, 18:30
Le club, en cas de montée, devra recruter deux nouveaux étrangers en plus de Maleye N'Doye et de Rashad Smith.

«Avec le comité, on a décidé qu’on allait tout mettre en œuvre pour monter dès la saison prochaine.» Le BBC Nyon, par la voix de son président, le clame haut et fort: il va tout faire pour évoluer, dès cet automne, dans l’élite. «C’est un peu en avance sur notre plan qui prévoyait plutôt qu’on monte l’an prochain mais on sent qu’il faut qu’on passe un cap», explique Xavier Paredes, président du club.

Les raisons de ce soudain changement sont nombreuses. «L’engouement populaire autour du club fait plaisir à voir. Encore dimanche, le Rocher était plein pour l’acte I des demi-finales, les gens veulent qu’on monte, lâche «Spike». Et l’équipe domine assez largement la ligue, on sent qu’elle est mature pour y arriver.»

Quelque 150 000 francs à trouver

Reste désormais l’épineux dossier du budget à régler pour les pensionnaires du Rocher. «Comme on ne s’imaginait pas monter aussi vite, il faut rattraper le travail qu’on aurait dû faire l’an prochain, à savoir trouver des partenaires.» Pour pouvoir régater en LNA, les 350 000 francs de budget actuel devront être revus à la hausse, pour atteindre les 500 000 francs.

«On se laisse un mois pour trouver au moins 80% de ce financement, explique Xavier Paredes. Si on les a, on pourra aller plutôt sereinement en LNA. Le but n’est pas de prendre un risque inconsidéré en se disant qu’on trouvera l’argent la saison prochaine. Le délai est assez court mais je reste confiant.»

Du côté de Swiss Basketball, on se réjouit évidemment de la volonté nyonnaise de retrouver l’élite. «Avec Villars, Nyon est potentiellement la seule équipe qui a la structure pour monter. Et ça nous ferait un championnat à douze équipes, ce qui est bien comme on n’aime pas trop les chiffres impairs chez nous», rigole Giancarlo Sergi, président de Swiss Basketball.

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