Lorsque Marvin Owens est rentré aux États-Unis, l’été dernier, le BBC Nyon a dû remplacer son joueur vedette. Dans la messagerie du club, les propositions pleuvaient. «Le nombre de joueurs américains susceptibles de venir en Europe est juste énorme», expose Xavier Paredes, le président du club nyonnais.
La demande outrepasse largement les places de travail disponibles. Une étude de la NCAA, la ligue universitaire américaine, prévoit qu’en 2019, seuls 21% des jeunes américains quittant leur université pourront devenir professionnels. Le tri de cette montagne de joueurs étant impossible à faire, les clubs misent sur leur propre réseau lorsqu’il s’agit de dénicher un renfort.
Le rôle central des agents
Le club demandeur expose donc sa requête à des agents de confiance. «En LNB, on a surtout besoin de joueurs polyvalents», indique Xavier Paredes. Il y a fort à parier que l’agent va essayer de proposer, dans un premier temps, un joueur...