florian sägesser
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La porte du vestiaire est restée fermée de très longues minutes. Fabrice Rey avait des choses à dire, plein de choses à redire, après la victoire contre Küsnacht (85-63). Le débrief a duré, les yeux dans les yeux, entre quatre murs. «Nous avons passé en revue les points positifs et les points négatifs de notre prestation. Il nous reste encore beaucoup de travail avant le match parfait. Enfin, la perfection n’existe pas», sourit Joël Wolfisberg, une fois ressorti de l’antre du BBC Nyon.
Disons que Fabrice Rey n’a pas apprécié la décompression affichée par ses protégés une fois l’avantage largement acquis (48-17 après 15’). Ses «boys» en ont oublié les consignes, irritant leur coach. Sans conséquence comptable, mais tout de même. «Evidemment à +30, ce n’est plus le même match… Le gros point négatif, c’est notre relâchement, nous étions complètement à l’ouest en deuxième...