florian sägesser
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Les jours sont longs et les nuits courtes. Fabrice Rey le sait, aime cette ambiance de séries, avec ses joies, ses peines, ses contraintes. «Des moments exceptionnels, avec des phases de doute, des questions et cet esprit positif qu’il faut afficher en permanence. Je carbure dans tous les sens entre mes équipes juniors et la LNB.»
Le coach vit sous pression. Pas cette chape de plomb négative, mais celle engendrée par ses propres exigences et les attentes des suiveurs, public et médias. «A l’interne comme à l’extérieur du club, on attend toujours plus de nous.» Le public porte mais exige. L’apanage des équipes qui fonctionnent bien.
Psychiquement, cela pompe de l’énergie. Et de l’énergie, Nyon en aura besoin samedi. L’acte 1, gagné au buzzer – cela a fait grand bruit – a permis au club du Rocher de poser un pied en finale....