Les Nyonnais, guère épargnés par cette satanée poisse, ont fini le championnat sur un pied. Sur le banc, Xavier Paredes, le talon d’Achille en vrac, s’appuyait sur ses béquilles. L’accessoire semble à la mode au Rocher, puisque même le coach Fabrice Rey déambulait à l’aide de cannes. «Même Fab s’est fait les croisés», rigole «Spike» Paredes.
Cela n’a pas calmé les ardeurs de l’entraîneur. Après 45’’ seulement, premier coup de béquille sur sa chaise. Et à 1’14, temps-mort, les deux cannes ont valdingué pour atterrir contre le mur. «Parce que ce n’était pas possible, nous n’étions pas là défensivement», clame Fabrice Rey, à nouveau calme. A la décharge du coach, la première mi-temps a atteint des sommets de médiocrité. Jeu tout sauf construit, actions aléatoires, oublis défensifs, intention et attention au vestiaire: cela sentait la dernière. «Disons que si pour Villars ce match avait de...