En quête de stabilité, le basket suisse s'en serait bien passé. " C'est la pire des situations car on cherche à construire, non à détruire ", con firme Gabriel Gisler, le direc teur de la Ligue nationale (LNBA). Depuis vendredi, c'est le branle-bas de combat. En proie à de gros pro blèmes financiers, le SAV Vacal lo a mis la clé sous la porte.
Annoncé comme le plus gros budget de LNA - 1,8 million de francs -, le club tessinois laisse une ardoise évaluée entre 700 et 800 000 francs. Ces dettes ont enrichi les rumeurs et fait grincer des dents depuis des mois. Climat de défiance. Salaires impayés et va-et-vient incessant de joueurs ont ainsi suscité des in terrogations, voire l'irritation des autres clubs. " Cette équipe à crédit fausse le championnat ", s'était fâché Arnaud Ricoux, l'entraî neur de Neuchâtel.
"Plus de contrôles"
La Ligue as sure...