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Dancefloor géant au bord du lac

Le Caribana Festival s’est transformé en boite de nuit open-air, vendredi soir, pour sa première soirée consacrée entièrement aux musiques électroniques.

10 juin 2017, 12:10
Fakear a fait voyager le Caribana sur ses nappes electro-world

À l’instar du festival d’Avenches Rock Oz’Arènes et sa désormais traditionnelle soirée Electroz’Arènes – qui fait toutefois une exception cette année en disparaissant de l’affiche, le Caribana a assumé pour la première fois un programme 100% electro vendredi soir. Bien lui en a pris, puisque le festival de Crans-près-Céligny a affiché complet aux alentours des 21h. Résultat? Un terrain majoritairement adolescent, plus motivé que jamais à faire la fête et à profiter du début de l’été en plein air sur un dancefloor géant.

Aux alentours de 19h, il était encore un peu tôt pour les fêtards. Site à moitié rempli, le groupe Klischée ouvre la soirée sur la scène du lac pour chauffer un public qui n’a eu aucun mal à se mettre dans l’ambiance. Il faut dire que l’electro-swing contagieuse des Bernois est une parfaite entrée en matière. À peine le groupe a-t-il distillé son savoureux mélange de pop, hip-hop et dance, que les premiers festivaliers sautent à pieds joints. Le ton est donné.

La melodic-house du DJ Klingande s’empare à présent de la grande scène sous une chaleur estivale. Accompagné d’un saxophoniste et d’un violoniste, le Français fait danser la fosse sur ses airs tropicaux. Voilà qui donne envie de profiter des derniers rayons du soleil les pieds dans l’eau.

Mais l’une des têtes d’affiche de cette soirée s’installe déjà derrière ses platines de l’autre coté. Gramatik est l’un des beatmakers les plus en vogue du moment. Caché sous sa casquette et ses lunettes, le Slovène déchaine une foule qui s’est précipitée en masse pour se déhancher sur ses rythmes electro-hip-hop. Sur scène, des animations flashy en formes géométriques donnent toute la puissance à une musique électronique teintée de jazz, de soul et de funk. À ressentir l’électricité du public, Gramatik n’a pas déçu.

À la tombée de la nuit, Fakear prend le relai sur la grande scène. Le parterre se remplit en quelques secondes. Les premiers samples résonnent. Le son est puissant, limpide, hypnotique. Le jeune français installé près d’Yverdon-les-Bains est comme un poisson dans l’eau, la plupart des amateurs d’electro semblent être venus pour lui. Il ne tarde pas à faire planer le Caribana sur son nuage où s’entrechoquent des mélodies ethno et world. Accompagné d’une batterie, d’une basse, d’un clavier et d’une harpe, le beatmaker livre certainement la proposition musicale la plus intéressante de la soirée. Un sacré voyage.

Alors qu’un autre DJ français, Madeon, embraye sur une house dynamique, on prend quelques minutes de répit avant la vague Kungs. Il n’a que vingt ans mais ses titres font déjà danser la planète et squattent les sommets des charts. À en juger à l’applaudimètre lors de son arrivée sur scène, le jeune prodige a déjà tout d’une star. Et pour cause, le petit protégé de David Guetta déchaine la foule sur des remix des plus gands tubes de la pop et de l’electro. Derrière les jets de fumée, les animations de l’écran géant rappellent le nom du bonhomme (Kungs) et le style de musique (electro music) pour les plus amnésiques. Le DJ fait danser petits et grands, même les bouts de chou sur les épaules de leur papa. Il est bientôt l’heure d’aller au lit.

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