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Communales 2021: les candidats indépendants le sont-ils vraiment?

Que ça soit à Nyon, à Gland, à Morges, à Prangins ou dans d’autres communes, les listes d’ententes communales se multiplient. Dans les villes, les partis indépendants sont souvent obligés de nouer des alliances.

22 janv. 2021, 05:00
Le Parti indépendant nyonnais veut continuer à être un faiseur de majorité.

«Les indépendants sont-ils vraiment indépendants? C’est un serpent de mer qui revient tous les cinq ans», ironise Robert Jenefsky, président du Parti indépendant nyonnais (PIN). Quatrième formation avec quinze sièges sur cent au Conseil communal de Nyon, le PIN, qui existe depuis plus de septante ans, fait mieux que l’UDC et les Vert’lib.

«Si vous prenez le PLR ou le PS, vous avez des organisations fédérale et cantonale qui définissent une stratégie politique et, ensuite, la section de Nyon adhère à cette ligne. Chez nous, chacun est libre de décider ce qu’il veut», assure le chef du PIN.

Une histoire de mathématiques

Certes, mais comme en 2016, le Parti indépendant nyonnais fait alliance avec le centre droit qui regroupe également le PLR, les Vert’lib et l’UDC pour la campagne des élections communales. «C’est purement mathématique. Pour les municipales, en dépit de l’excellent bilan de notre représentant à l’exécutif, Claude Uldry,...

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