Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Peut-on faire de la politique sans boire un p’tit coup de blanc?

Déboucher une bouteille, souvent de blanc, après une séance de travail ou une assemblée politique est une tradition avec laquelle il faut savoir ruser… Covid oblige, le geste commence à manquer à certains.

19 févr. 2021, 05:00
Chaque année, le Conseil d’Etat vaudois (ici Philippe Leuba), dans sa volonté de mettre en avant les producteurs locaux, désigne son « vin de l’année », ainsi que son fromage. C’est le grand cru de Autecour, à Mont-sur-Rolle, qui a été désigné lauréat pour l’année 2021. Il l'avait déjà été en 2017 (photo).

La scène remonte à une soirée de Conseil intercommunal à Le Vaud, en septembre 2018. A l’issue de la séance, les élus se retrouvent autour d’un apéritif. Là, un syndic s’approche des autres, le téléphone portable à la main, et, après avoir lu un SMS, leur dit: «Ils contrôlent à la Bichette.» Ils? Les gendarmes, bien sûr. La Bichette? Le rond-point situé sur la commune de Vich, à la jonction autoroutière de Gland. Alors entre eux commence une conversation: «T’as qu’à prendre par Genolier…»

C’est que pour les élus, qui multiplient les séances de travail en soirée, le petit coup de blanc (ou de rouge) est aussi important et symbolique que traître. Et les traditions sont importantes, même si les habitudes évoluent: «L’époque où l’on était stigmatisé parce que l’on refusait de boire un verre de vin est révolue», assure Chantal Turin, préfète du district de Nyon. D’ailleurs, qu’on ne...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias