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Michel Mayor: «Comme souvent, on ne nous a pas écoutés»

Il était attendu aux quatre coins du globe mais la pandémie l’a assigné à résidence. Le Trélésien Michel Mayor, prix Nobel de physique 2019, revient sur ces deux mois de semi-confinement et sur les leçons à tirer pour les années futures.

26 juin 2020, 05:00
L'astrophysicien et prix Nobel de physique Michel Mayor a vécu deux mois reclus dans sa maison de Trélex. Et ça ne lui a pas déplu.

Il nous accueille d’une poignée de main. Ou presque puisqu’on ne la lui rend pas, jamais trop prudent par les temps qui courent. Pas de malaise (ouf!), Michel Mayor, 77 ans, est homme de raison. «C’est vrai, il faut faire attention, lâche l’astrophysicien de Trélex. D’habitude, je suis vigilant mais ma spontanéité me rattrape parfois.» Car l’homme de raison, prix Nobel de physique en 2019 pour sa découverte de la première exoplanète en 1995, est aussi, surtout, homme de contact. Alors la distance sociale, les appels vidéo, tout ça, il ne s’y fait pas. «Fin avril, je me suis retrouvé à parler quarante minutes devant mon ordinateur pour les besoins d’une téléconférence suivie par plus de 7400 personnes. Et bien franchement, ce n’est pas mon truc.»

Et les apéros virtuels, lui qui a la réputation d’être un bon vivant? «On en fait un chaque dimanche avec des collègues de l’Observatoire...

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