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Orphelin de girons et de festivals, l’été muet fait son lot de victimes

Les entreprises qui vivent de la tenue de manifestations paient un lourd tribut. Et subiront les effets de la pandémie durant de longs mois.

20 juin 2020, 07:00
Avec l'annulation ou le report des girons (ici celui des jeunesses de l'Aubonne, l'an dernier à Gilly) ou encore des festivals, c'est toute une économie qui est chamboulée.

Evénements biffés du calendrier, d’autres reportés à l’année prochaine, et de multiples incertitudes: les temps sont durs pour les entreprises et les indépendants vivant des manifestations. Et ils pâtiront de ces annulations pendant des mois. D’une manière générale, de nombreuses études ont en effet démontré notamment que lorsque les organisateurs d’un festival dépensent un franc, la région qui les entoure en gagne deux. Un élément que rappellent sans cesse en ces temps troublés les patrons de Paléo ou Caribana. Et qui se fait douloureusement sentir dans les PME locales.

A l’exemple des domaines liés à la publicité, privés de la réalisation des traditionnels carnets de fête. «Tout a été arrêté», confirment Eric Berger, basé à Dully et qui met en page ces livrets, et Christophe Brésilley, de l’Imprimerie de Beaulieu à Rolle. «Depuis mars, notre chiffre d’affaires a baissé d’au moins 70%», évalue-t-on à l’imprimerie de Marcelin, à Morges.

Cantines...

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