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Pour la vente directe, l’amour dure-t-il toujours?

Ils ont été pris d’assaut dès les premiers jours du semi-confinement: les marchés fermiers ont vu leur fréquentation exploser durant la crise. Vrai virage ou feu de paille?

25 juin 2020, 17:00
Certains clients continuent de privilégier le circuit court, comme ici au Panier gourmand, à Signy-Avenex.

A la question de savoir comment il a traversé la crise sanitaire, Pierre Heuberger agriculteur et propriétaire du marché paysan Le Panier gourmand à Signy-Avenex, répond par un laconique: «Boulot, beaucoup de boulot.» Ceux qui ont fréquenté la boutique de l’exploitation durant le semi-confinement vous le confirmeront: il fallait s’armer de patience pour accéder aux étals du magasin.

Un cas loin d’être isolé dans la région: la vente directe par les producteurs locaux a été incontestablement une des grandes tendances de ces trois derniers mois. Notre sondage révèle même que le «consommer local» arrive en tête des changements d’habitudes de consommation provoqués par la crise sanitaire. Et à en croire les résultats de notre enquête, cette évolution devrait s’inscrire dans la durée.

En quête de maîtrise

Si la vente directe montait en puissance depuis plusieurs mois, la crise sanitaire a...

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