Fini, la peur d’être trahi par ses cicatrices ou hématomes: le confinement imposé par l’épidémie de coronavirus et le tête-à-tête avec leur miroir ont poussé un grand nombre de Brésiliens à se tourner vers la chirurgie esthétique.
Regiane de Oliveira Sousa, représentante commerciale de 38 ans de São Paulo, a profité à fond du télétravail: ces six derniers mois, elle a enchaîné peeling, réduction mammaire, liposuccion et harmonisation du visage.
«Des amies à moi ont elles aussi profité du fait d’être en télétravail pour faire ces chirurgies», révèle-t-elle. «Quand on reste chez soi, on a plus de temps pour se regarder dans le miroir, parce qu’on n’a plus cette vie agitée, où on se déplace sans arrêt», raconte cette jeune femme blonde, qui s’apprête à recevoir une injection d’acide hyaluronique dans les lèvres, dans une clinique d’un quartier chic de la plus grande ville du pays. Coût de l’opération:...