Ils se sont volatilisés. Dans les restaurants et cafés, plus moyen de mettre la main sur un journal papier. En cause, cette recommandation de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) inscrite dans le plan de protection à l’attention de tous les établissements publics, cabinets médicaux et instituts de soins compris: «Retirer les objets inutiles qui pourraient être touchés par les clients, comme les magazines et les journaux dans les zones communes.» L’objectif étant d’éviter que le papier ne devienne vecteur de transmission du virus. Un risque que plusieurs études récentes semblent démentir (lire encadré).
Reste que le message a été largement relayé par les faîtières des milieux concernés. A commencer par GastroSuisse, qui regroupe les cafetiers-hôteliers. «La plupart d’entre eux ont retiré la presse de leurs établissements, observe Daniel Hammer, président de Médias Suisses qui défend les intérêts des éditeurs en Romandie. Il faut comprendre que l’on est face...