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Comment ça va… Lionel Aebischer?

Chaque semaine, une personnalité romande se confie sur sa manière de vivre le confinement.

10 avr. 2020, 20:00
Entre deux petits plats mijotés, Lionel Aebischer consacre une grande partie de son temps à assouvir sa soif de culture.

Coronavirus oblige, Les Petits chanteurs à la gueule de bois se retrouvent au repos forcé. Une fois n’est pas coutume, c’est à distance de Frédéric Erard et Raphaël Pedroli, les deux autres membres du trio neuchâtelois, que Lionel Aebischer vit le confinement. De son domicile de La Chaux-de-Fonds, celui qui manie aussi bien les mots que la guitare, l’accordéon ou encore l’harmonium s’est confié sur son quotidien.

Lionel Aebischer, comment ça va?

Ça va tout bien! Je ne tousse pas, c’est l’essentiel. Mais cette pandémie, ça m’a mis un certain coup. Ce n’est pas quelque chose de léger et il a fallu un moment pour s’y faire. Au début, j’étais hypnotisé par les médias, maintenant, avec ma compagne on a trouvé une routine, avec plein de trucs à faire. Etant un peu sauvage à la base, c’est quelque chose que je vis plutôt bien.

Justement, quelle est votre routine de confinement?

Je passe mon temps à me cultiver. Je me nourris de livres, de films, de musique. Je travaille mes instruments et je donne aussi quelques cours de clarinette à distance. On se promène aussi un peu, histoire de prendre l’air. Et on fait aussi de l’exercice car on mange beaucoup!

Avant le confinement, c’était assez chaotique avec les concerts, les répétitions, les déplacements… Là, je profite du calme.
Lionel Aebischer membre des Petits Chanteurs à la gueule de bois

Qu’est-ce qui, pour vous, a le plus changé au quotidien?

Le rythme. Avant le confinement, c’était assez chaotique avec les concerts, les répétitions, les déplacements… Là, je profite du calme. Extérieurement, du moins. Car à l’intérieur, il n’est pas encore total.

De quelle manière parvenez-vous à poursuivre votre activité?

Pour nous, les concerts, c’est fini pour le moment. Depuis le 3 mars, tout est annulé. Mais il y a quand même des choses à faire, comme des demandes de subventionnements. Et il y a un spectacle à écrire. Or, pour ça, j’ai besoin de faire ce que je fais en ce moment: me nourrir de choses qui vont m’inspirer.

Quel est votre truc pour passer au mieux cette période de confinement?

Il faut se réinventer une vie pour trouver un équilibre. Et essayer de la vivre avec légèreté.

Vous êtes-vous découvert un don ou une passion?

On suit des cours de dessin à distance. C’est marrant de troquer la guitare pour le crayon. Sinon j’ai assez de passions différentes antérieures pour trois ou quatre vies (rires). On cuisine aussi beaucoup plus. On en profite pour faire pleins de bons petits plats mijotés.

Il faut essayer de profiter de cette situation extraordinaire pour faire quelque chose dont on a envie.
Lionel Aebischer membre des Petits Chanteurs à la gueule de bois

Qu’est-ce qui vous manque le plus, actuellement?

Les petits restos et les expositions. C’est ce qu’on faisait principalement auparavant.

Comment faites-vous pour garder le contact avec l’extérieur?

Avec la famille et les potes, on se téléphone et on s’écrit beaucoup. Quand on doit discuter les trois pour Les Petits Chanteurs, on le fait plutôt par Skype. Mais de ce côté-là, on se laisse assez tranquille. On s’est beaucoup vu durant longtemps et on en profite un peu de cette période pour respirer un peu chacun de notre côté.

Quel conseil donneriez-vous aux gens?

Il faut prendre de la distance. Voir le positif et essayer de profiter de cette situation extraordinaire pour faire quelque chose dont on a envie.

Vous avez déjà pensé à la première chose que vous ferez à l’issue du confinement?

Après avoir été très limité dans mes déplacements j’irai dans un coin sauvage au bord du lac. Et je retrouverai mes amis et ma famille.

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